Si vous demeurez dans la région parisienne, si vous passez par Paris...
profitez des manifestations liées au centenaire de la naissance de Gilbert Cesbron
Une littérature qui frémit
Conférence par Le Père Raymond Sansen
Doyen honoraire de la Facult des Lettres
Université Cathilique de Lille
et
Michel BARLOW
Professeur honoraire Université Lyon I
et Institut Supérieur de Pédagogie
Lundi 11 février 2013
à 18 heures 30
Crypte de l'Enfant Jésus
(sous l'église Saint-Sulpice entrée par la rue Palatine, Paris 6ème)
Messe du Centenaire de la naissance de Gilbert CESBRON
Eglise saint Sulpice
Dimanche 3 Février 2013 à 10 heures 30
Homélie par le Père Sansen sur le thème
"Aimer comme on respire" de Gilbert Cesbron.
Biographie et informations
Nationalité : France
Né( à : Paris , le 13/01/1913
Mort à : Paris , le 13/08/1979
Après des études au lycée Condorcet à Paris, puis à l’École des sciences politiques, Gilbert Cesbron se destine au Conseil d'État, mais bifurque vers une carrière dans la radio, activité qu’il mènera en parallèle avec sa passion d’écrivain.
Dès 1934, il publie un recueil de Poèmes, Torrent. Son premier roman paraît en Suisse : Les Innocents de Paris (1944). Sa notoriété s'affirme avec Notre Prison est un royaume (1948) - Prix Sainte-Beuve - et la pièce : Il est minuit, docteur Schweitzer (1950).
Il publie en 1957 un recueil de textes dont une partie ont paru en feuilleton dans divers journaux dont Le Figaro : Libérez Barrabas, dont un thème récurrent est l’insensibilité contemporaine.
Romancier, essayiste, auteur dramatique, il s'attaque à des thèmes d'actualité : les prêtres ouvriers (Les Saints vont en enfer, 1952), la jeunesse délinquante (Chiens perdus sans collier, 1954), l'euthanasie (Il est plus tard que tu ne penses, 1958), la violence (Entre chiens et loups, 1962), etc. Il exerce un second métier dans une société de production radiophonique.
Dès 1972, il se tourne vers l’action sociale et se trouve à la tête d’œuvres humanitaires, telles que le Secours Catholique.
Il reçoit en 1978 le Prix de la Ville de Paris pour l’ensemble de son œuvre.
"Il est minuit, Docteur Schweitzer" est adapté au cinéma en 1952, "Chiens perdus sans collier" en 1955.