Le 31 décembre 2007, Maurice Suvée, ancien professeur de français au collège et au lycée Notre-Dames des Dunes , décédait brutalement, dans sa soixante-quinzième année, d’une forme de leucémie foudroyante.
Le 20 Avril 2008 verra le cinquantième anniversaire de son ordination.
La dernière photo de l’abbé Maurice Suvée, en l’Eglise Saint-Jean Baptiste, lors de la Confirmation, du 15 décembre 2007
J’avais pour lui une profonde amitié.
J’ai longtemps côtoyé Maurice. J’avais pour lui une profonde amitié.
Sa personnalité était très attachante mais aussi très contrastée. C’était une nature enthousiaste, passionnée, mais il était facilement angoissé, marqué par de profondes blessures.
C’était un artiste, vibrant à la littérature et musicien au fond de l’âme. Riche de cette sensibilité, il n’en était pas moins un intellectuel rigoureux.. C’est ainsi que, toujours en recherche, il avait repris des études bibliques.
Maurice était très spontané, simple et vrai, tout naturellement proche des jeunes ; il fut un professeur exigeant, exigeant avec ses élèves, comme il l’était avec lui-même dans la préparation de ses cours Il ne peut pas ne pas avoir marqué tous ceux qui l’ont approché. (Jean Boulangé, supérieur de l’Institution Notre-Dame des Dunes de 1969 à 1984)
Il aimait l’enseignement catholique
Maurice Suvée, prêtre, a été professeur de Français au Lycée Notre-Dame des Dunes
pendant 36 ans (de 1961 à 1997). Il était aussi musicien et les membres des chorales qu’il a animées s’en souviennent.
Ce qui frappait chez Maurice, outre sa culture et son amour des livres, c’était son ouverture au dialogue, en particulier avec les jeunes. Il pouvait passer des heures à chercher une réponse à la plus petite question qui lui était posée.
Ses enthousiasmes contagieux (« mais c’est sensationnel ! » était un favori) étaient malheureusement freinés par des forces qui le trahissaient. Alors il se reposait un peu, chez sa sœur ou au Mont des Cats (de préférence par temps de verglas … ) et repartait avec le même enthousiasme.
Il aimait l’enseignement catholique et espérait fermement qu’il reviendrait aux intuitions de ses fondateurs : ouverture aux plus démunis, relecture de la vie à la lumière de la foi en communauté éducative.
C’est autant par son accueil, sa fidélité à sa mission que par son sourire que Maurice restera un vivant dans nos cœurs et un jalon dans l’histoire du collège. (Eve-Marie Dubiez, professeur d’anglais et déléguée syndicale)
Il aimait rester en contact avec l’établissement.
Mercredi, 12 heures, une silhouette traverse la cour de l’Institution Notre Dame des Dunes. A sa démarche chaloupée, je reconnais Maurice…
Il aimait rester en contact avec l’établissement, il s’intéressait aux travaux. En tête à tête quelquefois, au début du
repas, on refaisait le monde, on parlait de tout : de l’évolution des mentalités, des élections, des problèmes des syndicats, de choses et d’autres, de la vie … pas de tabou. Maurice était
ouvert et avait le sens de l’écoute. Des mercredis passionnants.
Son homélie, lors des funérailles de Gérard Duval, m’a beaucoup touché. Nul autre n’aurait pu parler ainsi de Gérard.
Il m’a même embauché pour faire la quête !
(Jean Delannoy, électricien à NDD
Quelques anecdotes et témoignages sélectionnés par ses anciens élèves.
Je devais être en terminale lorsque Maurice me demanda de transporter sa guitare sur le lieu d’une réunion. .Me voilà donc parti sur ma mobylette, le corps de la guitare coincé entre mes genoux. Au premier virage (près de la caserne des pompiers) le guidon s’est encastré dans le corps de la guitare !
Je me souviens avoir été très contrarié car je savais combien il tenait à son instrument.
A ma connaissance ce fut la seule fois où je fis intervenir l’assurance responsabilité civile de mes parents. Maurice eut donc une nouvelle guitare.
Et l’ancienne dont la caisse était fendue mais qui était encore utilisable qu’est-elle devenue ?... Maurice me la donna…. je la possède toujours.
Maurice était généreux, mais aussi distrait ! Jeunes mariés, nous avions préparé Anne et moi un bon repas après l’avoir invité un soir. Il n’est jamais arrivé et nous avons mangé en tête à tête. Il avait tout simplement oublié l’invitation !
Enfin, très récemment, j’avais écrit un texte pour « Église de Lille » dans lequel je disais combien il me semblait que ce que je vivais dans mon métier de médecin était loin des
« recommandations » de l’ Église et que notre foi n’avait aucune raison d’être si elle n’était pas incarnée. Après la parution de ce numéro, Maurice nous a envoyé un petit mot pour
nous dire combien il partageait ce souci de l’incarnation. (Denis Henneman
Connaissez-vous beaucoup de profs capables d’entonner une chanson, pour illustrer le premier cours de l’année et garder toute son autorité ?
Les élèves de cette classe de première S se rencontrent encore, et à chaque fois, ils parlent de leur professeur de
Français qui les avait passionnés. (Sylvie Demeyère-Naepels)
Un souvenir fort que j'ai de lui fut quand nous avons étudié "Regain" de Jean Giono. Il avait l'habitude de nous lire certains passages du livre. Lui d'habitude si calme et d'une grande maîtrise de lui-même, il se laissait aller à vivre le texte, le transpirer. C'était comme si il était habité par le texte et les personnages. La classe était alors muette et suspendue à ses lèvres, ne voulant pas perdre une goutte de sa déclamation, une miette du spectacle vivant qu'il nous offrait. (Christophe Renou)
« Votre lettre * m’a beaucoup touché, je vois que vous ne m’avez pas oublié, moi non plus : vous êtes de ceux,
rares à l’époque de mon adolescence, qui ont semé quelques graines dans mon esprit, de bonnes semences….J’aimerais avoir votre avis, bien sincère, sur mon petit livre. » (Jean-Pierre Brown)
*J.P.Brown a écrit un récit de voyage au Yémen, il a envoyé une copie à Maurice Suvée qui lui a commenté son livre avec beaucoup de précision et de chaleur. (NDLR)
« Tout cela me parle aussi. Voici bien longtemps déjà, j’ai pu passer deux années au Liban »… (Maurice Suvée).
Que reste-t-il dans notre mémoire de notre collègue Maurice ?
Remontons dans les années 80. A l’initiative de Maurice, nous passions des heures à la « bibliothèque des profs » à travailler ensemble, à l’heure où le travail d’équipe n’était pas fréquent. Nous élaborions des sujets de devoirs communs, des critères de correction communs dans un souci de cohérence et d’équité pour les élèves, ce à quoi Maurice tenait beaucoup.
Afin de poursuivre cette quête, nous avons aussi partagé des temps de formation à l’École de professeurs de la Catho de Lille : méthodologie et découverte d’autres œuvres étaient au programme, mais les trajets étaient aussi des moments d’échanges animés et riches. Sa curiosité nous a conduits à consacrer nos mercredis à faire de la recherche pédagogique pour répondre à une attente : comment mieux préparer nos élèves aux épreuves de Français de Première.
Mais les heures les plus enthousiasmantes furent assurément celles où nous échangions à propos des textes que nous allions proposer à l’étude des élèves. Nous nous souvenons de certaines œuvres pour lesquelles Maurice avait des coups de cœur : la poésie de Baudelaire, bien entendu, qu'il excellait à dire, Antigone pour l'exigence de pureté et la quête d'absolu, Le petit Prince pour l'esprit d'enfance et la beauté de la métaphore mais aussi la chanson de Jacques Brel Jeff qui célèbre l'amitié ou, choix plus surprenant, Pater Noster de Jacques Prévert. Ces textes révèlent certains aspects de sa personnalité et nous parlent de son extrême sensibilité. On y lit aussi sa curiosité de la pensée d'autrui avec laquelle il cherchait toujours à dialoguer. Il recevait avec intérêt nos commentaires qui, disait-il, lui ouvraient de nouvelles perspectives. Maurice était humble et toujours en éveil.
Ce fut pour nous une chance et un bonheur de travailler avec lui et de nouer de solides liens d'amitié autour de la
littérature à laquelle il était si sensible.
(Danièle Coste et François Lefebvre, professeurs de Français)
Bibliothèque du centre pastoral de Saint-Jean Baptiste.
Son métier de professeur de lettres l’a amené à collectionner les livres, plusieurs milliers… et ses études bibliques au Centre Sèvres à Paris l’ont passionné aussi vers 1996, et au début de sa retraite en 97. Combien de revues et de livres religieux chez lui ! Il a voulu continuer ses recherches sur les Écritures pour répondre aux demandes de ceux qui voulaient approfondir leurs connaissances.
Nous avons déménagé sa bibliothèque religieuse au centre pastoral de Saint-Jean Baptiste Triés,
classés, ses livres ont enrichi la bibliothèque existante et peut être un complément documentaire pour le mois de la Bible, pour les étudiants en théologie, pour tous ceux qui ont envie
d'approfondir leurs connaissances. Nous tenons une permanence, tous les mercredis de 16 à 18 heurs (hors vacances scolaires) au premier étage du centre pastoral, place Robert Prigent
Nous vous y invitons cordialement
Béatrice et Michel Poupon, Françoise Verwaerde, Alain
Courtot.
Maurice, notre ami musicien.
Il y a trente ans, au retour des Choralies, tu créas la chorale A Cœur Joie de Dunkerque, qui allait s’appeler Saltarelle. Le nom de cette danse, vive et gaie, se révéla bien approprié, car chez toi, la musique et la danse entretenaient une relation intime. A la première répétition, ta direction nous apparut si aérienne que nous eûmes l’impression que tu allais prendre ton envol (sans toutefois oublier ton équipage !)
Dans l’interprétation de la musique, tu apportais une attention extrême au texte et avais l’art d’en dégager toute la saveur, avec autant d’aisance dans les chansons coquines de la Renaissance que dans les chants sacrés les plus élevés
Tu mimais les chants avec tant d’expression qu’on avait l’impression de voir la scène se dérouler devant nous.
Arrivé aux Dunes, tu t’impliquas dans la chorale des Dunes pour laquelle tu exerças tes talents de parolier dans Petit David ; « tu n’es pas trop petit pour le Seigneur, petit David… »
Tu t’intéressais à toutes les formes de musique, tu jouas de la flûte dans le groupe de musique ancienne et tu entraînas des élèves aux répétitions d’une comédie musicale et d’opéras, notamment Aïda, où tu fus méconnaissable sous les traits d’un esclave éthiopien.
Que de souvenirs nous reviennent en classant ta discothèque, qui révèle l’éclectisme de tes goûts.
Merci Maurice, ton souvenir nous accompagne.
(Béatrice et Michel Poupon)
Maurice et la Chorale des
Dunes
Jéricho ;
Si bon .
Que de souvenirs,
Hervé, Hervé, Frédéric ….
Des enregistrements
sur disques témoignent.
Et vous les écoutez encore.
O Petit David
REFRAIN :
Tu n’es pas trop petit pour le Seigneur,
O petit David
Il regarde nos cœurs,
Dieu le Seigneur
Lui, le meilleur ami.
Maurice, mon frère musicien…
Mes premiers souvenirs musicaux remontent à 1940. A Ronchin où nous habitions, Odette Vercruysse avait fondé une chorale de filles. J’avais 6 ans et Maurice, 8 ans. Mes 2 grandes sœurs de 11 et 13 ans y chantaient, et moi aussi, et pourquoi pas le petit frère ?, « qui avait une si belle voix » Ce bain de musique, c’était le bonheur dans les affres de la guerre et les bombardements.
Au séminaire d’Haubourdin, quelle chance ! Il y découvre
la Schola dirigée par le père Henri Cousin (décédé en janvier dernier). Maurice est vite repéré et
devient le soliste qui passe bon nombre de récréations en répétitions.
C’est ainsi qu’à l’adolescence, il a participé aux grandes œuvres travaillées dans les années 40, comme la Passion selon St Jean de Bach, Judas Macchabée et le
Messie de Haendel, les Saisons de Haydn… et s’est initié au clavier avec Roger Bergerat, l’organiste de la Treille.
Quand nous nous retrouvions à la maison, en vacances, il m’apprenait la flûte à bec, et je me souviens de l’air célèbre
de la Cantate 147 de Bach « Jésus, que ma joie demeure » : fa sol la do sib sib ré do do fa mi fa do la fa …
Nous chantions sans cesse à la maison les musiques d’Odette, les chansons de Francine Cockenpot, les chants qu’il apprenait en camps scouts, les chorals de Bach, et les airs de soliste des
œuvres qu’il interprétait avec le Père Cousin. La chanson de ses 20 ans… « Ce sacré vieux soleil » des Compagnons de la Chanson me
résonne encore dans la mémoire.
Plus tard, à l’Institut de Musique Sacrée et aux Semaines grégoriennes de
Bondues, il se passionna pour le chant grégorien auprès du même Père Cousin et de Mgr Beilliard d’Arras, qui lui firent découvrir aussi d’autres
polyphonies, comme ce fameux « Psaume 24 » de Lili Boulanger…..
Il nous a accompagné aux Choralies A Cœur Joie de Vaison la Romaine ou au
Festival de St Céré pour participer à de grands ateliers chœurs et orchestre sous la direction de
très grands chefs…Magnificat de Bach, Requiem de Mozart, de Brahms, de Verdi Le Roi David d’Honegger, la Symphonie des Psaumes de Strawinski…Chaque fois, c’était un tremplin pour de nouveaux
projets.
Son charisme naturel était de « faire chanter ». Le chant était pour lui une respiration vitale.
Il rencontrait chez nous la passion de Paul, son beau-frère, chef de chœur et organiste, et les 4 enfants au piano, violon, violoncelle et
hautbois…C’était un bonheur quand il venait, stimulant l’un ou l’autre…ou acteur avec nous et l’Ensemble Vocal Plein Jeu dans la belle cantate 150
de Bach au Palais Rihour à Lille en 1977.
Passionné par son activité pastorale, il voulait approfondir sa connaissance des hommes
d’aujourd’hui pour rester en phase, les aborder dans leur vécu et, sans doute, mieux leur proposer « l’eau vive ». Pour lui, la musique faisait partie de cette approche des gens et
de la jeunesse. Fin connaisseur de musique, il écoutait, analysait, comparait les interprétations
d’une même oeuvre (Marie-Françoise Descamps-Suvée)
« Mon testament de vie »
· Cette page, que j’ai longuement méditée, mûrie dans le silence de l’esprit
et du cœur, je veux en faire mon testament de vie, le « sens » que je lui ai découvert peu à peu et que je lui donne à présent, parce que je l’ai reçu des autres venus vers moi,
rencontrés, que je l’ai reçu, par eux, du Tout - Autre, venu à notre rencontre dans le Christ Jésus.
Maurice Suvée, en cette fête de Toussaint, 1er novembre 2006
Nous voudrions tant qu’elles soient réussies nos rencontres. Qu’elles ne nous laissent pas un goût amer, mais un goût de vrai bonheur partagé… Un peu, oui, un peu comme celle de Jésus avec Marie au tombeau. L’un et l’autre ont fait le premier pas, quelque chose a jailli soudain, un élan, une flamme… d’amour, d’amitié, de vie, de bonheur. Si nous pouvions réussir ainsi nos rencontres !
…Et toutes ces rencontres par le quartier, la profession, l’école – que l’on soit enseignant ou élève… ! Notre vraie vie est tissée de ces liens, où naissent et vivent amour, amitié. Qui donc peut vivre totalement isolé en lui-même, coupé de tout contact avec autrui ? Nul n’est une île ! Qui d’entre nous peut dire que les rencontres ne sont pas au cœur de notre vie ? …
Les relations peuvent changer, bien sûr, s’estomper, mais toujours d’anciennes ou de plus récentes nous font vivre, indispensables en définitive pour nous maintenir dans cette vie mystérieuse où « l’essentiel est invisible pour les yeux », selon le renard du Petit Prince : « Apprivoiser, créer des liens…qui ne se voient qu’avec le cœur »: puis est-ce possible que tant de témoins, vivants, actifs »
extraits de l’homélie que prononça Maurice Suvée lors des funérailles
d’Anne-Marie Schodet-Delissen
Homélie de la messe de funérailles de l’abbé Maurice Suvée, (extraits)
Frères et sœurs, nous sommes tous bouleversés par la mort si brutale de notre ami
Maurice. Malgré la fatigue qui l’accablait depuis quelques temps, Maurice pétillait de vitalité. C’est d’ailleurs en animant un groupe de partage biblique qu’il a présenté le malaise motivant
son hospitalisation, premier signe de la maladie grave qui devait l’emporter en quelques jours. Malgré des problèmes de santé déjà anciens, Maurice gardait cette belle curiosité qui faisait sa
jeunesse, cette fraîcheur d’esprit qui le rendait si sympathique. J’ai eu l’occasion de le rencontrer chaque année depuis 1990 alors qu’il était en vacances dans les Alpes dans le maison des
religieuses augustines-hospitalières parmi lesquelles il avait deux sœurs. C’est volontiers alors qu’il refaisait le monde et l’Église lors de discussions passionnées. Il se réjouissait de ce
que vivaient les jeunes que j’accompagnais, tant son cœur d’éducateur vibrait dès qu’il s’agissait de servir la croissance humaine, la liberté intérieure et la rencontre du Christ vivant. J’ai
découvert en lui un frère attachant, un prêtre fidèle et disponible, un intellectuel exigeant.
Enseignant en lettres à l’institution Notre-Dame des dunes, Maurice a d’abord exercé son ministère auprès des jeunes, notamment dans les années tumultueuses de l’après 68. Animé d’un profond respect de chacun et en particulier des plus petits. Maurice habitait intensément le projet éducatif de l’enseignement catholique. C’est dans l’exercice de son métier qu’il a peaufiné cette capacité de rejoindre son interlocuteur là où il est et à cheminer à son rythme. C’est là d’abord qu’il a tissé cet impressionnant réseau de relations dont votre présence témoigne aujourd’hui.
Il a continué ensuite à servir l’Église et l’annonce de l’Évangile à travers les services en paroisse, notamment ici à Rosendaël, la formation des jeunes, l’accompagnement de catéchumènes ou récemment celui des groupes Alpha. Soucieux d’une formation intellectuelle de qualité, il avait répondu avec joie à la demande du Père Vilnet de reprendre des études bibliques à Paris et c’est avec fougue qu’il partageait volontiers ses découvertes. Vous êtes nombreux à un titre ou à un autre à avoir bénéficié de son rayonnement, un rayonnement qu’il offrait presque à son insu, dans un corps tremblant et une âme tourmentée…
Maurice éprouvait avec intensité l’ampleur du mystère pascal. Et c’est avec beaucoup de simplicité, sans faire étalage de son expérience personnelle, qu’il pouvait témoigner d’une foi éprouvée, d’une vérité éblouissante…
Cet amour de Dieu, il aimait le proclamer dans des homélies touchantes de sincérité ; il aimait aussi le chanter comme il convient pour laisser éclater sa joie. …
La vie et la mort de Maurice sont comme un poème à la gloire du Ressuscité… Malgré la tristesse de la séparation, Maurice nous invite « à chercher sans relâche le secours du Seigneur et à mettre en lui notre espérance ». ..
Bruno CAZIN, vicaire épiscopal de Dunkerque.
Eglise Ste Bernadette,
Dunkerque-Rosendaël, 4 janvier 2008.
Photos de classes
Merci, Maurice
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De
nombreux témoignges nous sont parvenus après son décès, venant
Des paroissiens de Sainte-Bernadette
Des participants de groupes bibliques
Le groupe ALPHA
Le groupe Teilhard de Chardin du Littoral
D'anciens élèves
D'anciens collègues
De sa famille.
qu'ils en soient ici remerciés
Françoise Verwaerde
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