Professeur de Sciences Naturelles à l'Institution Notre-Dame des Dunes de 1973 à 1986, après l'avoir été au petit séminaire d'Haubourdin et à "Pédago", Monsieur l'abbé Courdent a laissé le souvenir d'une forte personnalité, exigeante envers les élèves, en ayant le souci de les faire progresser. Ses élèves reconnaissaient en lui un éducateur attentif et habité par la musique.
Sa messe de funérailles a été célébrée le mercredi 23 mars à 10 h 30 en l'église Saint-Christophe à Tourcoing.
Entrée en célébration des funérailles de Tonton Albert
Bénédicte Delcambre, nièce d'Albert Courdent
Il est bien rare dans nos vies bien remplies d’agitations et de bruits, de nous retrouver si nombreux, famille et amis, autour d’un être que nous aimons. Et voici que ce matin, je me dis que Tonton Albert doit se réjouir de nous voir tous réunis pour lui dans la maison du Seigneur …
Bien sûr, en nous, il y a de la peine …mais aussi un sentiment de sérénité et d’accomplissement auprès de celui qui a pu rester chez lui comme il le désirait, entouré et aimé jusqu’au bout de cette vie longue et bien remplie.
Je ne ferai pas ici l’énumération de toutes les activités, de tous les engagements, de tous les événements qui marquèrent cette vie d’homme pleinement vécue sous le regard de Dieu.
Mais comment ne pas évoquer la générosité et la fougue de ce passionné de tout, qu’était Albert. La musique, le piano et l’orgue, la nature, sa famille, la biologie et la science en général, la Dordogne, les enfants et les jeunes, les bons repas et les bons vins, les rires entre amis et les discussions avec une bonne pipe, sa chère maman, les pique-niques au Pape, l’électronique, les animaux et les chiens en particulier, la sculpture, la moto…
Oui, c’est vrai que la puissance de vie qui habitait tonton Albert se traduisait parfois par des propos ou des prises de position difficiles à comprendre mais il était comme cela ; on prenait dans le même lot sa violence et sa tendresse, sa maladresse et sa bonté…
Pendant ces dernières années, la fatigue, l’épuisement du corps, la dépendance n’ont jamais fait vaciller la volonté et le courage de Tonton Albert. Et jusqu’au bout, il a voulu gravir l’escalier rue de la Malcense pour célébrer la messe dans sa petite chapelle…
Car la vie de Tonton Albert, surtout et avant tout, ce fut Dieu.
Dieu, à la première place.
Dieu qu’il ne se lassait jamais d’annoncer et de défendre.
Dieu à qui il a su tout donner.
Oui, Tonton Albert a aimé de toutes ses forces la vie, sa grande famille, ses amis, et il était heureux quand il se sentait entouré et aimé.
Alors, nous nous tournons vers Toi, mon Dieu.
Tu es le père, notre Père. Accueille auprès de Toi notre frère et notre ami.
Il a été ton enfant aimant et fidèle.
Il a beaucoup donné, qu’il reçoive à son tour de Toi une mesure bien pleine, tassée, secouée, débordante comme celle dont il s’est servi pour nous aimer tous.
Qu’il trouve enfin auprès de Toi la paix et la joie sans fin.