... le dimanche 1er Avril à Dunkerque.
Ses funérailles, à sa demande dans l'intimité familiale, auront lieu ce mercredi 4 Avril à Ochtezeele.
Une messe à son intention sera dite en l'église Sainte Bernadette à Rosendaël à une date que nous vous communiquerons ultérieurement.
Encore une figure marquante de l'Institution Notre-Dame des Dunes qui s'en va ...
10 sculptures et une façade
Dans la video qui suit, enregistrée six semaines avant le décès de monsieur l'abbé Devienne, les textes sont lus dans l'ordre par Françoise Verwaerde, le Père Devienne, Claude Aliamus, Edith Varet, Laurent Chombart , Robert Denièle et Colette Desfachelle.
Cliquer pour revoir les photos et lire le texte complet de monsieur l'abbé Devienne .
deux classes de 7ème au Peiit Collège en 1965-66 et 71-72 | pour voir toutes les photos de l'album- cliquez |
Marcheur infatiguable, Robert a parcouru toute la Flandre texte de Robert Denièle au décès de l'abbé Devienne
Le marcheur par Monsieur Denièle
André Devienne était prêtre, professeur et vicaire dominical à Fort-Mardyck. Délicat, discret et sensible – trop parfois- il était pour ses collègues enseignants un homme d’une grande courtoisie. Durant un demi-siècle, il fut mon ami. André Devienne était aussi un marcheur. Pendant les vacances d’été de deux décennies, deux fois par semaine, il nous entraîna- mon épouse et moi-même dans de longs périples en Flandre et en Artois. Au cours de l’hiver, à l’aide de cartes et de guides, il préparait, minutieusement, des parcours, qu’il fixait sur des fiches, accompagnés de commentaires variés. Les villages, les églises, les chemins creux, les sentiers forestiers, les fontaines, les calvaires, étaient marqués de signes mystérieux et infaillibles. Je ne me souviens que de deux erreurs au cours de centaines de sorties ! Dans sa vénérable R4, nous quittions Dunkerque sous la protection de St Christophe, bien nécessaire car le chauffeur était souvent distrait, parfois même « inconscient » !!. Sur la place d’un bourg ou à l’orée d’un bois, nous nous équipions et partions pour 4 heures de randonnée. Pas question de s’arrêter dans un bistrot, une gourde de « coco » suffisait. La marche était joyeuse et « pénitentielle » ! Que de bavardages au flanc des collines ou dans les sous-bois. L’Enseignement, bien sûr, la réforme des mathématiques, le Collège, les élèves, les événements du monde, nos familles, nos lectures. Des discussions souvent animées. Nos différends à propos d’Albert Camus sont restés légendaires. Quelles que soient les conditions atmosphériques, il cheminait, tel François d’Assise, et nous faisait partager son bonheur d’être dans la Nature qu’il connaissait parfaitement et qu’il appréciait. Il reste pour nous un homme de foi, d’une bonté et d’une délicatesse incomparables. Nous lui disons notre reconnaissance. C’était un Juste. Robert Denièle |