Voix du Nord du 30/08/2015
PAR OLIVIER DUFOURG
Autrefois rugbyman à l’ASPTT Arras en Première division (l’actuelle Pro D2), Bruno Dimpre prend la direction de l’Institution Notre-Dame des Dunes, à Dunkerque, après avoir dirigé pendant trois ans le collège Saint-Joseph à Hondschoote puis le collège Saint-Winoc, à Bergues, durant trois autres.
Pour la retraite, il faudra attendre encore un peu. À bientôt 58 ans (il les aura le 9 septembre), Bruno Dimpre aurait normalement dû cesser sa carrière dans deux ans. Seulement voilà. « T out est allé très vite, explique-t-il. En juin, après la nomination de mon prédécesseur, Colette Desfachelle, à La Rochelle, on m’a proposé de prendre la direction de l’Institution Notre-Dame des Dunes. J’ai aussitôt accepté, mais comme il s’agit d’un établissement important, avec de gros projets à mener, je pense que j’y resterai environ quatre ans. »
Professeur d’EPS à la base, tout comme son épouse, ancienne basketteuse de haut niveau à Arras et enseignante à l’institut Notre-Dame des Dunes, Bruno Dimpre se retrouve à la tête d’un établissement de plus de mille élèves, dont dépend aussi le collège Bonpain, à Grande-Synthe (environ 200 élèves). « En 2005, j’ai été directeur de Bonpain. Arriver à l’Institution Notre-Dame des Dunes est en quelque sorte un retour aux sources », souligne Bruno Dimpre.
Un projet tourné vers l’international
Un retour aux sources, certes, mais dans un établissement cinq fois plus important en effectifs, ce qui n’effraie pas l’ancien rugbyman de haut niveau, toujours partant quand il s’agit de relever un challenge. « J’ai toujours détesté l’immobilisme, confie-t-il. Quand j’étais enseignant, je n’avais pas beaucoup de portes de sortie. Comme je ne voulais pas finir professeur d’EPS, j’ai sollicité la direction diocésaine en 2003 pour devenir chef d’établissement, ce que je suis devenu après avoir suivi deux années de formation. J’aime les défis. Et en venant ici, c’est comme cela que je l’ai pris. »
Les compétences requises ? « Il en faut quatre, répond Bruno Dimpre. D’abord, la pédagogie, et en tant qu’ancien professeur d’EPS, je pense être bien placé ; ensuite, des qualités de gestion, domaine que je maîtrise pour avoir été économe dans un centre de vacances ; l’aspect pastoral, qui est spécifique à chaque établissement ; enfin, l’aspect management, que je connais également pour avoir les expériences de chef d’établissement et de manager d’équipes de rugby de haut niveau. »
Et le chef d’établissement, en bon connaisseur, d’entrevoir une coupe du monde de rugby très ouverte cette année, avec plusieurs vainqueurs potentiels comme les All Blacks, l’Australie voire l’Angleterre.
OL.D.
Les Dunes en bref
Un ancien troisième ligne
Autrefois troisième ligne à l’ASPTT Arras, le nouveau directeur de l’Institution Notre-Dame des Dunes a poursuivi sa carrière au haut niveau comme entraîneur, notamment des féminines de Villeneuve d’Ascq (Première division nationale). « En tant que joueur, complète-t-il, j’ai joué contre Serge Blanco et Pierre Berbizier, et à l’époque, je suis même passé dans Stade 2 ! » Côté palmarès, il a été finaliste du championnat de France de Pro D2 et est allé disputer une compétition en Russie avec l’équipe de France des enseignants.
Depuis, s’il a quitté le monde du rugby, Bruno Dimpre reste très attaché au milieu sportif,via son engagement au sein de l’UGSEL. « J e continue à suivre de très près l’actualité sportive liée au rugby », précise-t-il.
Bac 2015
À l’Institution Notre-Dame des Dunes, le taux de réussite s’est élevé à 98 % cette année (100 % en section scientifique !). Les mentions enregistrées : 20 % de « très bien » (TB), 17 % de « bien » (B) et 30 % d’« assez bien » (AB).
Enseignants
Soixante-six au lycée de l’Institution Notre-Dame des Dunes, cinquante au collège et vingt au collège René-Bonpain, à Grande-Synthe, qui est rattaché à l’Institution (chiffres de l’année scolaire 2014-2015).
Chaises musicales
Au collège Saint-Winoc, à Bergues, Bruno Dimpre est remplacé par José Évrard, auparavant directeur du collège René-Bonpain, à Grande-Synthe. Directrice de l’école Sainte-Claire à Malo, Colette Lafoutry prend les mêmes fonctions au collège Bonpain, à Grande-Synthe.
Pour la retraite, il faudra attendre encore un peu. À bientôt 58 ans (il les aura le 9 septembre), Bruno Dimpre aurait normalement dû cesser sa carrière dans deux ans. Seulement voilà. « T out est allé très vite, explique-t-il. En juin, après la nomination de mon prédécesseur, Colette Desfachelle, à La Rochelle, on m’a proposé de prendre la direction de l’Institution Notre-Dame des Dunes. J’ai aussitôt accepté, mais comme il s’agit d’un établissement important, avec de gros projets à mener, je pense que j’y resterai environ quatre ans. »
Professeur d’EPS à la base, tout comme son épouse, ancienne basketteuse de haut niveau à Arras et enseignante à l’institut Notre-Dame des Dunes, Bruno Dimpre se retrouve à la tête d’un établissement de plus de mille élèves, dont dépend aussi le collège Bonpain, à Grande-Synthe (environ 200 élèves). « En 2005, j’ai été directeur de Bonpain. Arriver à l’Institution Notre-Dame des Dunes est en quelque sorte un retour aux sources », souligne Bruno Dimpre.
Un projet tourné vers l’international
Un retour aux sources, certes, mais dans un établissement cinq fois plus important en effectifs, ce qui n’effraie pas l’ancien rugbyman de haut niveau, toujours partant quand il s’agit de relever un challenge. « J’ai toujours détesté l’immobilisme, confie-t-il. Quand j’étais enseignant, je n’avais pas beaucoup de portes de sortie. Comme je ne voulais pas finir professeur d’EPS, j’ai sollicité la direction diocésaine en 2003 pour devenir chef d’établissement, ce que je suis devenu après avoir suivi deux années de formation. J’aime les défis. Et en venant ici, c’est comme cela que je l’ai pris. »
Les compétences requises ? « Il en faut quatre, répond Bruno Dimpre. D’abord, la pédagogie, et en tant qu’ancien professeur d’EPS, je pense être bien placé ; ensuite, des qualités de gestion, domaine que je maîtrise pour avoir été économe dans un centre de vacances ; l’aspect pastoral, qui est spécifique à chaque établissement ; enfin, l’aspect management, que je connais également pour avoir les expériences de chef d’établissement et de manager d’équipes de rugby de haut niveau. »